mardi 25 janvier 2022

Ciotti & Zemmou : les planqués qui veulent nous gouverner

 

Je n’ai pas envie d’être gouverné par des lâches et je pèse bien mes mots. Messieurs Ciotti et Zemmour qui se gaussent de patriotisme, de sentiment national, de sacrifices à faire et autres dévouement à quelque chose qui dépasse l’individu, à savoir la France, ont donc bien fait des pieds et des mains pour ne pas à avoir à donner plusieurs mois de leur vie au service de la patrie. Ils ont trouvé un moyen tenant du piston ou du mensonge éhonté pour se faire soit réformer soit dispenser de service actif.

J’ai fait mon service militaire (contingent 9610) et, même si je ne vois toujours pas aujourd’hui en quoi cela a servi en quelque manière que ce soit la grandeur de la France ou apporté quoi que ce soit à sa renommée, j’ai fait ce que la nation attendait de moi.

C’est plutôt encore une fois cette caste de privilégiés qui avaient les appuis nécessaires pour se défiler. Pendant que plusieurs centaines de milliers de français donnaient plusieurs mois de leur vie, se voyaient défrayer de quelques centaines de francs (la solde), d’autres pouvaient tranquillement continuer leur bonhomme de chemin tout en continuant à percevoir indemnités et/ou salaires. Et c’est là que le bât blesse ! Parce que ce n’est pas le seul piston dont cette catégorie de bon français bénéficient ! de droite ou de gauche soit dit en passant…

Que d’exemples de personnes puisqu’elles savent poster un message et une photo sur un réseau social se trouvent chargé de communication dans une administration quelconque. Vous n’aurez certainement à chercher bien loin, il suffit simplement de prendre l’organigramme de votre mairie. Prenez également le temps de regarder les noms des attachés parlementaires de vos députés, sénateurs et maires pour y trouver des généalogies assez flagrantes.

Pour en revenir à mon service militaire, j’ai eu l’honneur d’occuper l’Allemagne pendant 10 mois. C’est une forme de tradition de famille puisque mon arrière-grand-père avait occupé la Ruhr en 1923 et 1924, mon grand-père invité dans une ferme d’Allemagne de l’Est entre 1940 et 1945, mon père ayant pour sa part occupé Friedrichshafen dans les années 60. Pour ma part, je n’y étais que stationné. Bien entendu, j’aurai été mieux chez moi avec ma copine et continuant à travailler tranquillement plutôt que de survivre avec les 721 francs et les 30 Deutschemarks qui nous servaient de solde. Mais je l’ai fait et, pour dire vrai, je ne le regrette pas.

Pourquoi ? je ne suis pas un militariste convaincu et j’avoue que je me suis souvent posé la question de ce que j’aurai fait si le mannequin sur lequel on tirait avec nos FAMAS était un autre homme. On ne le saura jamais, je n’ai tiré que sur des cibles. Je ne le regrette pas parce qu’après 5 ans passés dans une université de Lettres et Sciences Humaines, j’ai pu vivre avec une image à peu près représentative (si on excepte les pistonnés dont je parlais au début de ce billet) de la société française de l’époque. Ah oui, à vivre à la Fac, on finit par considérer que tout le monde est comme soit, bien propre, bien gentil et bien éduqué. Des mecs sympas, des gens bien, des cons, des abrutis…bref de tout.

Mais bref, ces deux bons français n’auront pas mon respect. Rien que pour ça. Ni le reste

 

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